Addictions

Brève sur les addictions :

Une addiction est une dépendance à une substance ou occupation nocive. Les addictions les plus communes sont la cigarette, l’alcool, la drogue, le sucre, les jeux d’argent, la pornographie et les jeux vidéo. L’étymologie latine du terme addiction est ad-dicere ou « dire à ». Dire à celui qui n’a pas de nom propre, l’esclave. L’un des synonymes du mot addiction est adjudication. Dans l’ancien droit romain, un débiteur incapable de payer ses dettes se voyait adjuger à son créancier. Il devenait son esclave, sa propriété par le corps. Ainsi, l’addicte est l’esclave de son addiction. Il perd ou abandonne sa liberté d’action et en subit les conséquences jusqu’à dans sa chaire, jusqu’à dans son âme.

Si le tonneau percé de Platon nous enseigne qu’on ne peut être heureux en essayant de satisfaire tous nos désirs, cette métaphore illustre bien les situations d’addiction. Aussitôt le désir satisfait, le manque refait surface et de façon menaçante et insupportable chez la personne addicte. 

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Qu’est ce qui fait souffrir l’addicte ? 

Son addiction ? La réponse n’est pas si évidente, car la dépendance se crée parce qu’il y a du plaisir, de la jouissance. De même que ces expériences procurent un apaisement. La psychothérapie est justement le lieu pour parler des angoisses et autres symptômes qui empêchent l’apaisement.

Une addiction a un caractère compulsif, dans le sens où elle s’impose et se répète. Elle met à rude épreuve la motivation de ceux qui veulent se sevrer. Ce qui peut laisser une sensation de perte de contrôle. Plus l’addiction est forte et plus elle occupe une part importante de la vie de la personne, cela au profit d’autres activités ou choses du quotidien (sociales, professionnelles, loisirs, etc.). 

Les conséquences au niveau de la santé sont plutôt bien renseignées aujourd’hui. Au niveau psychique, désirer aller mieux en parlant en une psychothérapie est un premier pas. 

Classifications de l’addiction :

En 1975, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la dépendance comme : « un état psychique et parfois physique, résultant de l'interaction entre un organisme vivant et un produit, caractérisé par des réponses comportementales ou autres qui comportent toujours une compulsion à prendre le produit de façon régulière ou périodique pour ressentir ses effets psychiques et parfois éviter l'inconfort de son absence (sevrage). La tolérance peut être présente ou non ».

Aujourd’hui, les classifications internationales (DSM-V et CIM-10) en santé mentale n’emploient pas le terme addiction comme un diagnostic. En plus des quelques addictions citées en premières lignes, d’autres peuvent relever d’un caractère addictif, telles que : l’addiction au sport, au sexe, au shopping, etc. Quelle est donc la différence avec une compulsion ? 

La CIM-10, évoque les addictions sans les nommer en ces termes : « Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives ». Le DSM-V parle de « Troubles de l’usage d’une substance ». 

Les signes de dépendance :

La liste n’est pas exhaustive et l’intensité des symptômes varie d’une personne à une autre. Une personne peut ne pas avoir tous les symptômes.

  • Une envie irrépressible de consommer le produit.
  • Des difficultés à contrôler la quantité, la fréquence et la durée de consommation.
  • L'apparition d'un syndrome de sevrage en cas d'arrêt ou de diminution des doses.
  • Une prise du produit pour éviter un syndrome de sevrage.
  • Consommation continue malgré des problèmes causés par la substance.
  • Abandon ou réduction des activités socio-professionnelles et de loisir.
  • Une augmentation des doses pour obtenir l’effet souhaité.
  • Une poursuite de la consommation malgré la conscience des problèmes qu'elle engendre.

 

La visée d’une psychothérapie est un regain d’autonomie si l’être souhaite s’engager avec son désir d’aller mieux. Pour cela, vous pouvez me contacter au 06.17.87.49.71.

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