Psychothérapie de l’enfant et de l'adolescent

Psychothérapie de l’enfant et de l'adolescent

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Psychothérapie de l'enfant et de l'adolescent :

Si un enfant ou un adolescent n'arrive pas à exprimer son mal-être, cela ne veut pas dire qu'il ne souffre pas. La douleur peut se manifester de différentes manières, cela par : l'agitation, les colères récurrentes, l'hyperactivité, l'anxiété, les problèmes de sommeil ou d'alimentation, l'énurésie, l'encoprésie, le retard de langage, les difficultés relationnelles, sociales et scolaires. Toutes ces manifestations peuvent être des motifs de consultations. Je reçois également des enfants et adolescents avec suspicion ou diagnostic d'autisme ou de TDAH.


La psychothérapie de l'enfant porte sur deux axes essentiels : son état psychique et émotionnel , ainsi que son développement global. Le temps est un facteur clé, plus tôt il y a psychothérapie, meilleur est le pronostic.

125 avenue Pierre Sémard,

94210 Saint-Maur-des-fossés

Zone d'intervention

Je reçois à mon cabinet

Du lundi au vendredi :

de 8h30 à 20h30

Le samedi : de 09h00 à 15h00

 Brève sur l'autisme et le TSA :

La notion de spectre implique un continuum mais aussi des nuances, de l’identique mais avec des différences. Le dictionnaire Le Robert définit spectre comme un ensemble de faits de même nature. Un synonyme donné est le terme éventail.  TSA apparait dans le DSM[1] V en 2013. Dans cette perspective sémantique, le TSA, par son large panel, regroupe de ce fait des diagnostics différenciés dans les précédentes classifications internationales des pathologies mentales (DSM IV, CIM 10, CFTMEA). Il regroupe : autisme infantile, autisme atypique, trouble envahissant du développement (TED), trouble envahissant du développement non spécifié, syndrome d’Asperger, dysharmonie psychotique/dysharmonie évolutive, psychose déficitaire, psychose infantile. Cette grande catégorie de troubles vient flouter les contours du diagnostic et peut-être d’une réalité. C’est comme si on ne savait pas trop où ça commence et où ça s’arrête. Pour un clinicien, la précision du diagnostic est primordiale. Elle permet de donner le cap pour mener la cure.


[1] Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux.

Evacuer le mot autisme pour n’en faire qu’un adjectif autistique, le vide ainsi de son essence. Il devient quelque chose d’autistique et non un autisme. Cela permet-il une meilleure acceptation familiale ? Sociale ? Pour ce qui est de la clinique, un diagnostic ne définit pas l’être. Il n’est qu’un outil de travail pour les cliniciens qui doit être précis. Au moment où s’opère ce glissement sémantique, le mot trouble fait son apparition. Il vient teinter l’autisme de probables étiologies qui seraient celle de l’organisme et du comportement, abandonnant ainsi l’espoir de l’être en devenir qu’est l’enfant. En effet, dans le dictionnaire Le Robert, trouble signifie : modification pathologique des activités de l’organisme ou du comportement de l’être vivant.   


L’être vivant est à entendre ici dans le sens biologique. La dimension psychique disparait donc dans le TSA ! Il ne me semble pas aberrant d’affirmer qu’un enfant n’est pas un ensemble d’organes ou de comportements. Sa vie psychique, son caractère, son identité, sa différence constituent son être, au-delà du biologique.   



Ces tours de magie linguistiques aident-ils les parents et les enfants à mieux comprendre et à accepter la réalité de l’autisme ou d’autres pathologies infantiles ? 

Le quotidien des parents :

Pour rappel, la moindre suspicion, le moindre symptôme d’autisme ou autre difficulté ou souffrance chez l’enfant sont de bons motifs de consultations. Le quotidien de parents avec un enfant souffrant d’autisme est compliqué, et obtenir un diagnostic peut-être un parcours du combattant. Il faut, d’une part, faire face aux difficultés de son enfant, sa souffrance, les inquiétudes quant à son avenir (qu’est-ce qu’il ou elle va devenir quand je ne serai plus là ?) et à sa propre impuissance. 


De plus, nombreux sont les parents qui délaissent leur carrière, leurs rêves. Le travail de la psychothérapie tend à faire gagner un maximum d’autonomie à l’enfant et par conséquent, à sa famille. 


L’annonce du diagnostic est une étape qui peut geler, tétaniser, terrifier, interrompre la rêverie des parents (celle où le parent rêve que son enfant devienne pilote, avocat, etc.) et être déterminante pour la suite. Engager une psychothérapie est également important pour les parents à ce moment-là, pour continuer, malgré tout, à désirer et à faire au mieux. 


Je reçois les enfants, adolescents et adultes autistes en prenant en compte leur dimension psychique, leur individualité. Une psychothérapie rigoureuse leur permet de s’inscrire de façon autonome dans leur vie. 

Une psychothérapie, pour quels cas ?

Ne pas avoir de diagnostic ne veut pas dire ne pas engager de soins et cela dès les premiers signes :


*Attention: La liste n’est pas exhaustive et l’intensité des symptômes varient d’une personne à une autre. Une personne peut ne pas avoir tous les symptômes.   


  • Déficit dans les échanges verbaux ou non verbaux.
  • Retard du langage (compréhension/production) ou perte du langage.

Hyper ou hypo sensibilité aux stimuli sensoriels (dont la fuite du regard). 

  • Difficulté et frustration face au changement.
  • Intérêts restreints.
  • Stéréotypie.

La psychothérapie dans le temps :

Le temps est un facteur clé dans la psychothérapie et la prise en charge globale de l’enfant. Le concept même de développement de l’enfant se mesure en fonction du temps. Une mobilisation précoce dès les premiers doutes quant au bon développement de l’enfant est importante.    

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